|Du projet de la nouvelle assemblée à l’insalubre chantier

Chantier de la nouvelle assemblée béninoise, dont les travaux ont été interrompus

Je te salue terre capitale et d'indépendance,

À l'enjambée du fleuve s'érigèrent les murs de la démocratie,

Pas très loin de la naguère maison des gouverneurs,

À coup de milliards on le sortit de terre,

À force de brigade financière on a releva les failles ! 

De « MachinGbessi » à « Ahanhantruc » le sol se durcit chèrement,

Les murs se solidifièrent  dans une opacité transparente,

Un éléphant noir perdit de sa superbe sur le calvaire de la gabegie !

Et voilà qu'il faut maçonner ailleurs après tant d'érection cimentée !

Voilà que le grand sachem du palais découvre l'effritement  du sol !

De fleuron, le siège de la représentation nationale s'en trouva pas solide,

Le cœur meurtri du MARINAnt a manqué de vision prospective,

Il a raté le coach sans savoir vraiment comment,

Il requiert donc une solidité qui reflète le cœur de notre démocratie !

Pouatate, que penser d'un aveugle qui réclame des verres de correction ?

Ou il est optimisme ou il souffre de cécité dégressive !

Dans les deux cas l'opticien est dans la merde !

Une  merde a douze milliards ; semblable à une mauvaise entéralgie !

Dont vous pourriez, par les manifestations, salir nos trônes !

Allez  donc ; vous en guérir ailleurs ; sinon gare à la Javel de notre colère,

Ratez le coach comme vous voulez mais arrêtez de nous prendre pour des Gogols,

Car l'insalubrité de vos propos n'a d'égale que la bêtise de votre vision ! 

Telle merde constructive, telle emmerde prospective ! 

Pour une fois je ne prie pas, je suis surpris,

Pour une fois j'ai peur, car vous obstruez mon bonheur,

Pour une fois je pleure car votre vision fait de vrais malheurs !

Alors arrêtez ! S'il vous plaît au nom de ce peuple que vous prétendez aimer,

Arrêtez ! Je vous en supplie la main sur le cœur, meurtri de cette démocratie !

Arrêtez et partez !

Merci et Amen quand même !

PTD !